Chacun d’entre nous peut éprouver un besoin de nouveauté, de changement. Nous avons souvent des liens affectifs, familiaux ou professionnels qui nous empêchent d’aller de l’avant et de nous projeter vers ce que l’on désire. Cependant, il n’est jamais trop tard, ces 5 témoignages vont vous en convaincre !
Caroline, 35 ans, monitrice d’équitation
A la fin de mes études, j’ai travaillé pendant de longues années dans une banque d’investissements.
Malgré les responsabilités et mon salaire plus que confortable, j’avais le sentiment que je n’allais nulle part et que j’étais prisonnière de mon emploi.
Lorsque mon conjoint et moi avons décidé d’avoir des enfants, j’ai su que je ne pourrais concilier ma vie professionnelle et familiale : il était temps de changer de métier.
A la fin de mon congé maternité, j’ai démissionné. Passionnée d’équitation depuis l’adolescence, j’ai franchi le pas et passé mon diplôme de monitrice.
Aujourd’hui, j’ai du temps pour ma famille, une activité professionnelle qui est aussi une passion que je peux transmettre à mes enfants, et je ne me suis jamais sentie aussi bien !
Amadou, 43 ans, chef d’entreprise dans le bâtiment
Quand j’étais à l’école, je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie. Comme beaucoup de jeunes dans ma situation à l’époque, on m’a orienté vers la comptabilité, qui était un domaine avec le vent en poupe. Après mon diplôme, j’ai travaillé pendant 25 ans dans la même entreprise en éprouvant un ennui profond. Je me suis toujours senti manuel, et je vivais très mal de passer mes journées dans un bureau.
J’ai donc décidé de passer mon CAP maçonnerie, et grâce à mes compétences en gestion, j’ai très rapidement pu me mettre à mon compte et fonder ma propre entreprise. Même si je passe du temps à faire de l’administratif, j’ai conscience de l’importance de ces tâches, et je me prive pas de rejoindre mes employés sur les chantiers pour travailler au grand air !
José, 54 ans, responsable de production
J’ai longtemps été l’élève turbulent qui avait malgré tout des capacités. Jeune et fougeux, j’ai arrêté l’école à 17 ans pour travailler comme opérateur de production dans une usine métallurgique pendant de nombreuses années. J’étais satisfait à mon poste, avec pour seule perspective mon salaire qui tombait à la fin du mois, sans volonté ni effort pour évoluer.
A la mort de mon père, j’ai pris conscience de ce qu’il avait traversé dans la vie et là où il était parvenu. Ca a été un choc énorme et j’ai décidé de changer.
J’ai décidé d’être plus motivé au travail et d’adopter une attitude proactive. J’ai également parlé de mon désir de progression à mes supérieurs : ils ont été très compréhensifs et m’ont donné des responsabilités avec le temps, au fur et à mesure que je faisais mes preuves. J’ai petit à petit gravi les échelons, et suis aujourd’hui toujours dans la même usine, à un poste dont je n’aurais jamais rêvé jadis.
Carla, 29 ans, éducateur spécialisé
Toute ma jeunesse j’ai adoré jouer à la maîtresse, c’est donc tout naturellement que je suis devenue institutrice. J’adorais mon travail, mais j’avais malgré tout l’impression de ne pas avoir assez de temps pour accompagner individuellement mes élèves, je souffrais de la distance avec eux que m’imposait mon rôle.
Un été, j’ai passé une semaine de vacances chez une amie qui a une fille handicapée. Ca a été un vrai déclic pour moi : j’ai été admirative de l’engagement de mon amie pour son enfant, de son implication et de leur complicité. Ma décision était prise, j’allais passer mon DEES pour aider ceux qui avaient besoin de moi. Maintenant, j’ai un travail très dur psychologiquement, mais je ne me suis jamais sentie aussi utile à la société.
Gilles, 47 ans, paysagiste
Mes parents ont tous les deux fait de longues études et sont très qualifiés. C’était très important pour eux que je fasse de même. J’ai toujours été très bon élève, même si je passais plus de temps au jardin que dans les livres ! Mon amour de la nature m’a poussé vers les sciences, et j’ai passé un master en biologie. J’ai travaillé pendant 5 ans dans un grand laboratoire avec un très bon salaire, mais je ne me sentais pas satisfait. J’avais économisé assez pour rembourser mes crédits, et avais donc très peu d’impératifs financiers. Après une très courte période à travailler pour un fleuriste, j’ai rencontré un paysagiste qui a accepté de me prendre comme apprenti. Aujourd’hui, mon ancien patron est à la retraite et m’a cédé son entreprise. Je passe maintenant mon temps à aménager des jardins avec mon équipe, et je suis comblé !
Vous voyez, tout est possible, alors ne vous fixez pas de limites ! CléA est un bon point de départ pour envisager de vous réorienter.
Et vous, qu’est ce que vous voudriez changer ?
Tous les témoignages ci-dessus me donnent encore plus l’envie d’entreprendre ce que j’ai toujours ( su ) voulu faire, au fond de mon coeur ! Créer…de mes mains ! Avec peu de chose : des objets destinés à la déchetterie ( vielle chaise pliante cassée : j’en fait un cadre pour suspendre des photos ). je modèle des statuettes Massaï avec des vieux draps usés…des objets de déco pour les fêtes de fin d’année…où encore la déco ( à thème) d’un mariage où un anniversaire, il suffit de me donner des indices sur la personne !